Tout en travaillant de moins en moins, nous courrons de plus en plus après le temps*. Tout le système politique, social, économique est happé par le présent, par "l'immédiateté". Ce courant occidental est-il en voie de devenir planétaire par le biais des pays émergeants. Les "smart phones" en sont-il l'emblème ?
Avec l'augmentation du temps libre (les 35h en France) il nous faut compenser par une plus grande productivité et un fractionnement de nos activités. Et il est difficile de changer d'attitude lors de nos loisirs.
La transmission d'un patrimoine n'est plus aujourd'hui un objectif. La société de consommation à outrance nous conduit vers le "jetable" généralisé avec ses conséquences sur l'environnement**. Nous hypothéquons l'avenir pour le présent, attitude démontrée récemment lors du report de deux ans pour le départ en retraite avec 70% d'opinions défavorables.
En réaction à cette course effrénée, revient alors l'art du "slow" en tant que véritable phénomène de société :
- le "slow food" préconisé en Italie dès 1989. Prenons le temps de déguster de la nourriture saine !
- les "slow cities". Transport en commun et espaces verts. Paris détient le triste record des embouteillages parmi les grandes villes d'Europe !
- le "slow travel" et le déplacement doux
- la sieste revendiquée par nos voisins espagnols
- et même le "slow sexe"
Bref une "slow life" pleinement épicurienne
Alastair Sawday avec ses excellent guides Special Places to Stay a compris qu'il fallait surfer sur cette mode avec, en 2008 "Go Slow England", suivi en 2009 par "Go Slow Italy" et maintenant avec "Go Slow France"***. Nous sommes fiers de pouvoir figurer dans ce guide prestigieux. Ne pouvant ralentir le rythme de travail qui leur est imposé, de nombreux hôtes viennent chez nous, au Château de la Motte, par ce guide pour trouver, le calme, l'accueil amical, la nature, les bons légumes bio préparés par Marie-Andrée et l'ambiance "slow attitude" que nous réussissons à développer et à partager avec eux.
* Trop vite ! Pourquoi nous sommes prisonniers du court terme. Jean-Louis Servan-Schreiber (Albin Michel, 6 mai 2010)
** Jean-Paul Jaud producteur-réalisateur de documentaires pour la défense de l'environnement : "Nos enfants nous acccuseront" (2008), et juste sorti en salles le 10 nov. 2010 "Severn, la voix de nos enfants"
*** Go Slow France, Alastair Sawday with Ann Cooke-Yarborough - Special places to stay, slow travel and slow food. Alastair Sawday Publishing (sur papier offrant le plus bas impact environnemental)
dimanche 14 novembre 2010
dimanche 31 janvier 2010
Is « La douce France » still alive?
France remains the first country for tourism, and this, despite the arrogance and contempt that some actors of tourism demonstrate, particularly towards foreigners.
What are these tourists looking for?
- A diversity of friendly landscapes of an incredible variety. Few countries offer such a variety of climates, mountains cover with snow and glaciers, green landscapes, wild areas with very few people.
- An architecture as diversified as landscapes. Simple Provence houses and the Château de Versailles chateau. The castle of Pierrefonds or the Royal Abbey of Fontevraud. Roman arenae and the Millau bridge.
- A history, a culture and an art as old as 30 000 years. Ranging from the Chauvet cave to Beaubourg or the Joconde painting of Leonardo da Vinci. Museums of all kinds are confirming this heritage we share with visitors.
- Gastronomy and wines of high diversity and quality are another facet of this wealth.
- Motorways and fast trains (TGV) facilitate traveling. Sufficient hotels and “chambres d’hôtes” are scattered throughout the whole country. Good harbors can shelter leisure boats on the variety of coast lines that France enjoys.
- Theme parks copied onto the American models are also attracting a category of tourists, namely: EuroDisney, the Futuroscope nearby, …
-
Are some tourists looking for something else?
A few people, predominantly those of higher education, are searching what is left of the “art de vie a la francaise”. In fact they hope to find the individuals who have survived in sanctuaries as the last representatives of what is left of “la douce France”. They come to rediscover and share the live style of these original human species of an era which has almost completely vanished.
They are French and English. They also come from Belgium, the Netherlands, Australia, … They would love to share evenings around good food and good wines, sleep in genuine manor houses or castles.
Will these outdated places survive much longer globalisation, economic pressure, forced industrial standardization? Could they maintain their unique and isolated environment growing their organic vegetables from their own seeds collected year after year and using their well for getting water? Would they succeed to comply with the overwhelming constraints of new regulations to, supposedly, protect the community? Would they survive in a world lead by money, efficiency, productivity, return on investment. Would they be allowed take risks considering the new “Precaution Principle” written down recently in the French Constitution, the most recent misadventure. French people are aging and looking for an all-risk insurance at the national level. We are getting tighter and tighter in our “equality and fraternity” straight-jacket.
Notheless, there are a few survivors who have managed in an isolated way to preserve this “French way of life”. They are seen, by most French people, as privileged individuals who have a steal soft life in their secluded place.
Such people are , generally, wealthy retired people who barricade themselves behind thick iron fences in their large manor house inherited throughout generations. Tourist have no access to such private places where one can observe such relics of the mythical “douce France”.
Château de la Motte has just been selected to be part of the guide book “Go Slow France” to be published soon by Alastair Sawday. This is a kind of inventory further to their search for authentic Bed & Breakfasts places offering this vanishing way of life, so attractive for educated people looking for authenticity of dwelling, food, ambiance, social behavior, positive thinking and environment. There you can escape our mad world for a few happy days.
samedi 30 janvier 2010
La « douce France » existe-elle encore ?
La France reste le premier pays du tourisme, et ceci en dépit de l’arrogance et même du mépris que certains acteurs de cette activité manifestent vis-à-vis de ces derniers et particulièrement des étrangers.
Que viennent chercher ces visiteurs ?
- Une diversité de paysages accueillants et incroyablement variés. Peu de pays, Etats-Unis exceptés, mais nécessitant de longs déplacements, offrent une mer chaude, des montagnes avec de la neige et des glaciers, des paysages verts, des régions encore sauvages avec une très faible densité de population.
- Une architecture toute aussi variée, de la simple petite maison provençale au palais de Versailles, en passant par le Château de Pierrefonds ou par l’Abbaye de Fontevraud.
- Une histoire, une culture et un art vieux de plus de trente mille ans, allant de la grotte Chauvet à Beaubourg en passant par La Joconde. Pinacothèques et innombrables musées en témoignent.
- Une gastronomie et une richesse vinicole unique ou du moins, très étendue et de grande qualité.
- De bonnes infrastructures permettant les déplacements (autoroutes et TGV). Un parc hôtelier suffisant. Des ports de plaisance accueillants.
- Et aussi quelques structures modernes calquées sur le modèle américain du tourisme de masse : EuroDisney, le Futuroscope, …
Mais viennent-ils aussi chercher autre chose ?
Certaines personnes, peu nombreuses, la plupart âgés et cultivés, viennent chercher ce qui reste de cet « art de vivre à la française ». En fait, ils espèrent trouver ces quelques originaux privilégiés qui peuvent encore survivre dans des sanctuaires isolés en tant que derniers acteurs de ce qui restent de la « douce France ». Ils viennent questionner et observer ces heureux « survivants » d’une époque largement révolue. Ils cherchent à partager leurs jours, leurs soirées et leurs repas.
A coté de certains français attirés par ce style de vie de leurs aïeux, il y a les anglais tout d’abord, des belges, des hollandais et quelques américains qui sont à la recherche de ces lieux d’exception qui ne survivront plus très longtemps aux pressions économiques et culturelles de la globalisation. Le « village » planétaire apporte une uniformisation et un métissage dramatique, une censure impitoyable qui détruit ou saccage toute velléité de poursuite d’une vie éloignée des produits industriels, du modelage autonome et autarcique de son propre environnement, tout en s’appuyant sur la communauté de proximité. Ce style de vie discrète est aussi basé sur une alimentation saine et naturelle, de gestes écologiques conservés e nos aïeux et éloignés des contraintes qui, soit disant, sont destinées à protéger la population des malversations d’un monde gouverné par la seule recherche de l’argent. Le « principe de précaution » qui vient d’être inscrit dans la Constitution est le dernier avatar d’un monde vieillissant qui cherche une assurance tout-risque au niveau national et par là contraint toute la population à entrer dans une nouvelle camisole sans cesse resserrée.
Il y a cependant quelques rares survivants qui ont pu, éloignés et isolément, préserver pour eux cet art de vie, ce savoir-vivre et cette galanterie française. Ils sont vus par la majorité des français comme des privilégiés qui « se la coule douce » dans leur « réserve ». Ils sont en général des retraités aisés et qui se barricadent derrière les hautes grilles de leur propriété et dans leurs belles demeures. Rares sont les « touristes » qui ont accès à ces lieux et peuvent observer à loisir ces reliques vivantes d’une douce France quasi mythique.
Le Château de la Motte se veut une vitrine de cet art de vie et vous offre d’en faire la connaissance et d’en profiter.
Le Château de la Motte vient d’être reconnu et retenu pour figurer dans l’ouvrage « Go Slow France » d’Alastair Sawday lequel sera publié au Printemps2010. Cette sorte « d’inventaire » a été établi suite à leur quête de Chambres d’hôtes offrant authenticité et ce style de vie tant recherché par les amateurs avertis qui veulent s’échapper de notre bateau-monde à la dérive, pour quelques jours heureux.
lundi 7 décembre 2009
Bienvenue sur le blog du Château de la Motte - Welcome to Chateau de la Motte' blog
Lancement du nouveau site du Château de la Motte !
The new website of Chateau de la Motte is now on line !
Il s'en passe des évènements dans ce lieu exceptionnel !
Almost every day we enjoy new events !
L'année 2009 est presque terminée et nous avons eu un "excellent cru" d'hôtes originaux. Le monde entier, ou presque arrive à notre porte et ceci, souvent, pour notre propre plaisir également. Nos hôtes nous témoignent maintes fois leur satisfaction d'avoir passé un séjour riche en échanges et en découvertes. C'est un échange plein de satisfactions. Bien sûr l'échange avec nous est privilégié lorsque nous avons seulement une ou deux chambres d'occupées et que nous pouvons nous asseoir tranquillement à la "Table d'hôtes" pour parler de tout ce qui peut nous intéresser réciproquement. Les autres fois les échanges se passent aussi entre hôtes et des amitiés se forment de pays à pays? Les sujets sont très variés. Ce peut être les plantes rares, éventuellement servies à table, l'histoire du château et celle d'Angleterre, certains aspects des mathématiques comme le nombre d'or, la datation des sites mégalithiques, l'origine des noms de famille (dernièrement un de nos hôtes portait un nom Wisigoth, laissé sur leur passage il y a plus de 1500 ans. Incroyable mais vrai !)
Year 2009 has almost ended and we enjoyed an "excellent vintage" of exceptional guests. Nearly the whole world comes to our door (and beyond), most of he time for our own satisfaction too! Our guests are often telling us they were pleased to stay at Château de la Motte and enjoying a few hours or a few days of passionate discussions and discoveries. Obviously, the exchange with us is much easier as to when we have few people here. Then, we can sit at the table for the candlelight dinner and fully share the evening. At other times, the exchange is amongst guests themselves and, often, this ends up making friends from remote places.
Topics discussed are extremely diversified and enriching. We speak about gardening and rares plants, the history of the castle linked to that of England, certain aspects of mathemathics such as the "golden ratio" found in flowers, pine cones, ... We may hear about dating of megalithic monuments or the origin of family names such as a recent guest's name dating back from the Wisigoths more than 1500 year ago! Stupendous, isn't it ?
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