samedi 30 janvier 2010

La « douce France » existe-elle encore ?
La France reste le premier pays du tourisme, et ceci en dépit de l’arrogance et même du mépris que certains acteurs de cette activité manifestent vis-à-vis de ces derniers et particulièrement des étrangers.
Que viennent chercher ces  visiteurs ?
-          Une diversité de paysages accueillants et incroyablement variés. Peu de pays, Etats-Unis exceptés, mais nécessitant de longs déplacements, offrent une mer chaude, des montagnes avec de la neige et des glaciers, des paysages verts, des régions encore sauvages avec une très faible densité de population.
-          Une architecture toute aussi variée, de la simple petite maison provençale au palais de Versailles, en passant par le Château de Pierrefonds ou par l’Abbaye de Fontevraud.
-          Une histoire, une culture et un art vieux  de plus de trente mille ans, allant de la grotte Chauvet à Beaubourg en passant par La Joconde. Pinacothèques et innombrables musées en témoignent.
-          Une gastronomie et une richesse vinicole unique ou du moins, très étendue et de grande qualité.
-          De bonnes infrastructures permettant les déplacements (autoroutes et TGV). Un parc hôtelier suffisant. Des ports de plaisance accueillants.
-          Et aussi quelques structures modernes calquées sur le modèle américain du tourisme de masse : EuroDisney, le Futuroscope, …
Mais viennent-ils aussi chercher autre chose ?
Certaines personnes, peu nombreuses, la plupart âgés et cultivés, viennent chercher ce qui reste de cet « art de vivre à la française ». En fait, ils espèrent trouver ces quelques originaux privilégiés qui peuvent encore survivre dans des sanctuaires isolés en tant que derniers acteurs de ce qui restent de la « douce France ». Ils viennent questionner et observer ces heureux « survivants » d’une époque largement révolue. Ils cherchent à partager leurs jours, leurs soirées et leurs repas.
A coté de certains français attirés par ce style de vie de leurs aïeux, il y a les anglais tout d’abord, des belges, des hollandais et quelques américains qui sont à la recherche de ces lieux d’exception qui ne survivront plus très longtemps aux pressions économiques et culturelles de la globalisation. Le « village » planétaire apporte une uniformisation et un métissage dramatique, une censure impitoyable qui détruit ou saccage toute velléité de poursuite d’une vie éloignée des produits industriels, du modelage autonome et autarcique de son propre environnement, tout en s’appuyant sur la communauté de proximité. Ce style de vie discrète est aussi basé sur une alimentation saine et naturelle, de gestes écologiques conservés e nos aïeux et éloignés des contraintes qui, soit disant, sont destinées à protéger la population des malversations d’un monde gouverné par la seule recherche de l’argent. Le « principe de précaution » qui vient d’être inscrit dans la Constitution est le dernier avatar d’un monde vieillissant qui cherche une assurance tout-risque au niveau national  et par là contraint toute la population à entrer dans une nouvelle camisole sans cesse resserrée.
Il y a cependant quelques rares survivants qui ont pu, éloignés et isolément, préserver pour eux cet art de vie, ce savoir-vivre et cette galanterie française. Ils sont vus par la majorité des français comme des privilégiés qui « se la coule douce » dans leur « réserve ». Ils sont en général des retraités aisés et qui se barricadent derrière les hautes grilles de leur propriété et dans leurs belles demeures. Rares sont les « touristes » qui ont accès à ces lieux et peuvent observer à loisir ces reliques vivantes d’une douce France quasi mythique. 
Le Château de la Motte se veut une vitrine de cet art de vie et vous offre d’en faire la connaissance et d’en profiter.
Le Château de la Motte vient d’être reconnu et retenu pour figurer dans l’ouvrage « Go Slow France » d’Alastair Sawday lequel sera publié au Printemps2010. Cette sorte « d’inventaire » a été  établi suite à leur quête de Chambres d’hôtes offrant authenticité et ce style de vie tant recherché par les amateurs avertis qui veulent s’échapper de notre bateau-monde à la dérive, pour quelques jours heureux.

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